Un ciel blême dominait le paysage durant les mois de janvier et février. La lumière semblait se diluer jusqu'à nous faire douter que le jour s'était écoulé, imprégnant les murs et les gens. La mesure n'était plus le cours du temps mais les tergiversations du flots des rivières.
Toutes choses s'agglutinaient pour résister au lessivage et même les yeux grand ouverts, aucune image chaleureuse ne pouvait se décoller.
Glissée sous un pont ferroviaire à Calamane, je négocie avec quelques gouttières pour croquer l'interminable conversation entre une cabane de vigne et un château trapu que les voyageurs à destination de Toulouse ne peuvent manquer de voir ( merci Hervé pour ton témoignage ;) ).
Au hasard de moments favorables je cueille quelques maisons .
Le soleil voyageur nous laisse peu à peu espérer son retour.
Sur un banc de pierre judicieusement placé, je couche quelques douces couleurs sur une aimable rue de Boissières. Des grand-mères bavardes me guettent du coin de l’œil, elles sont allées s'assoir un peu plus loin sur l'homologue de mon banc. A l'écoute, j'en déduis que je me suis posée sur le plus confortable, moins bas je crois et qu'elles ont coutume de s'y installer ^_^.
A retenir pour une prochaine visite :D
A retenir pour une prochaine visite :D
Très belle palette de gris et d'ocre, légère et vivante...
RépondreSupprimerToujours écouter les vieux, plein de bons conseils, parfois malgré eux !
(bon sauf dans le milieu hippique, où j'entends régulièrement un racisme se pavaner...)
"L'histoire de cette dame qui a piqué le banc" aura alimenté les conversations pour la journée ;-)
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